Ce livre s’articule autour de trois chapitres et trois familles d’écritures.
Terre d’abord, constitué principalement d’un choix de notes de voyages.
Puis Entre Ciel et Terre, album d’instantanés saisis sous la forme la plus photographique de la littérature, le haïku (poème bref, d’origine japonaise, ciselé en trois segments de 5-7-5 syllabes).
Ciel enfin, composé de chansons dont la plupart ont été mises en musique et éditées par les maisons de disques Warner et Universal.
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Au bout de quelques heures, on ne s’étonnera plus des véhicules indéterminés, surchargés d’ustensiles non-identifiables allant jusqu’à noyer un conducteur dont on finit par douter d’une possible présence sur la machine. Et l’on croira avoir tout vu… Mais lorsqu’à l’occasion d’un semblant d’éclaircie dans le maelström circulatoire on s’y reprend à deux-trois penchements de tête, histoire d’être sûr de ne pas halluciner (le mouvement permet de débroussailler son champ de vision, mais surtout de secouer ses méninges en guise de contrôle d’un éventuel dysfonctionnement) et qu’apparaît un éléphant (oui oui, un éléphant), marchant nonchalamment sur la file de droite parmi des véhicules de toutes les races mécaniques imaginables, on se dit alors simplement qu’on est… loin de chez soi. Puis l'on demande quand même confirmation de la couleur de l’animal à son voisin de tuk-tuk.
This book offers a selection of photographs chosen over four years of publications on the first (and defunct) version of Feelblog, my photoblog.
Ce livre propose une sélection de photographies choisies parmi quatre années de publications sur la première (et défunte) version de Feelblog, mon photoblog.
Tout autant que la vie quotidienne, la création artistique exige de faire des choix dont les conséquences sont plus ou moins maîtrisées ou attendues.
Celles-ci engendrent alors, inévitablement et à divers niveaux, de nouvelles décisions à prendre. Ainsi de suite. La vie et l’art sont des successions d’infinies combinaisons de possibles qui peuvent être le résultat de notre volonté et/ou du hasard.
Malgré nos efforts déployés pour un contrôle des événements, l’imprévisible est toujours peu ou prou à l’affût, prêt à s’immiscer. À défaut, de par sa nature même, de pouvoir le dominer, nous avons donc décidé de jouer avec.
Dans ces séries de photographies, sélectionner deux images pour n’en plus faire qu’une est un choix esthétiquement subjectif. Pourtant, il demeure objectif dans le sens où ces diptyques sont le résultat de concours de circonstances ; c’est en effet le hasard qui a d’abord juxtaposé ainsi les instantanés sur la bande du négatif puis sur la planche contact.
Au lieu de n’accepter qu’une option de la réalité (comme c’est le cas lorsque l’on sélectionne une seule image), l’addition de deux propositions a autorisé l’apparition d’un autre possible : 1+1=1.
Il sera question de sexe. De mort.
Il sera question d’égoïsme flagrant ou souterrain, de peurs, d’obsessions, de stratégies amoureuses, d’amour.
Il sera question de lointains, de larmes, d’attaches, de mots qui n’existent pas, de maux qui n’ont pas de remède.
Il sera question d’Extrême-Orient, d’extrêmes.
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Entre les blagues souvent douteuses distillées par son meilleur ami, un Québécois agent secret, et l’imbroglio sentimental dans lequel il s’est fourré avec ses trois maîtresses asiatiques (une Chinoise, une Coréenne, une Japonaise), Jérôme Jones, universitaire français, a bien des souvenirs et des éléments à remettre en ordre pour tenter de faire arrêter un (ou plusieurs) mystérieux meurtrier(s). Heureusement, il n’aura pas à affronter directement Chang & Chen, les dangereux « hommes d’affaires » d’un obscur syndicat du crime aux ramifications internationales. Mais l’interrogatoire de l’inspecteur Van Dell, de l’O.I.P.C.-Interpol, n’est-il pas plus redoutable ?
C’est matin.
Le nid s’étire,
baille,
se savonne,
petit-déjeune et se brosse à dents.
Un baiser sur le front de la mère des enfants,
une caresse au chien,
une porte à ouvrir,
à fermer.
Se jeter dehors dans les bras du décor.
Se propulser dans la surface des choses.
Plonger dans le jour artificiel des souterrains :
se noyer dans la sueur des corps à corps qui scellent le kamasutra subi des transports en commun.
Ford, Buick, Chevrolet, Cadillac and other Lincoln, Pontiac or Mercury: here come the forever young-looking Americans, two-colored and completely refurbished by the mechanics having the hang of car pimping. They proudly dash away along the bumpy roads of “Crocodile Island” while the paunchy stomachs of overweight tourists display the portrait of the “Che” on their T-shirts as they walk by the long, wind-swept Varadero beach. Tonight, the resort’s all-inclusive buffet will serve an unlimited supply of Daiquiri, so everyone can pay an alcohol-filled tribute to Hemingway: “There’s nothing like Vitamin R for high spirits!”. R as in Rum.
So much for the common clichés.
For the last 50 years, Cuba has been under a never-ending economic, financial and commercial embargo and now the country wishes to keep its identity and its social benefits (healthcare, education…) while it is ready to start afresh too.
The signs that the country is changing, timidly initiated a decade ago, are many even though they still haven’t disrupted the inhabitants’ daily life:
- Owning a mobile phone is allowed since 2008.
- Travelling anywhere overseas is allowed since 2013.
- Liberalisation of car sales (at exorbitant prices) since 2014.
- Reconciliation rendered official between Havana and Washington in the same year and reopening of respective embassies on July 20, 2015.
- Barack Obama’s official visit in March 2016.
Today, more than ever since the 1959 Revolution, Cuba is shifting towards modernity.
Hence the importance to gather information on this turning point.